Galerie Jane Huart à Bordeaux

En 2004, Danielle Brunel plasticienne et plus particulièrement sculpteur crée l'espace galerie Jane Huart. Une femme toute en discrétion, avec l'étincelle de la passion artistique :faire connaître ses découvertes, donner aux artistes plasticiens un lieu où s'exposer et se montrer.
Longtemps sur Paris, Danielle Brunel fait le constat récurrent de la difficulté pour un artiste de pousser la porte des galeries et d'y trouver au mieux une place, à tout le moins une écoute. C'est pour cette raison que l'idée d'une galerie a émergé.

Qu'est ce que la galerie Jane Huart? Un espace d'exposition concentré essentiellement sur la sculpture et les installations (dont celles de Corbal). La sculpture est un choix audacieux selon Danielle Brunel :peu de galeries exposent et s'occupent de cette partie de l'art contemporain.D'autre part, la galerie tient à exposer des artistes "multicartes", d'une réelle polyvalence.
En créant une association l'Atelier de Jane Huart , Danielle Brunel peut d'entretenir un partenariat avec les institutions.Les expositions dans des lieux plus vastes permet de montrer aussi des oeuvres plus grandes, la galerie ayant un espace limité à cet égard. Les Voutes Poyennes, la terrasse du Virgin Mégastore par exemple.Autres réalisations ou projets : des expositions dans des lieux privés (jardins, appartements), dans le Pays Basque, avec des municipalités telles que Pujols.
Danielle Brunel considère son rôle comme celui d'un relai, d'une facilitation de communication entre artistes et clients potentiels. Un espace économique également.
Une galerie à découvrir rue Lafaurie Maubadon près de la place Gambetta.

EXPOSITION :
Jusqu'au 5/07 ROBERT LERIS "bronzes et lavis"

Robert Leris soude le fer pour ériger d'imposantes oeuvres de science fiction, dont de majestueux personnages tantôt naifs tantôt maléfiques, qui font corps avec leur vaisseau spatial, sorte de machine infernale. L'attitude, l'expression des visages, les bras tendus, les doigts autoritaires pointés vers un avenir inquiétant nous ramènent à la réalité.
Ses bronzes, objets précieux posés sur des socles en bois d'amourette, rappellent les durs souvenirs de guerre dont Robert Léris a été témoin. Personnages apeurés, aux regard interrogateurs, robots, machines inventées par l'artiste.
Ses lavis, réhaussés parfois de bistre, rappellent de beaux originaux de bande dessinée dont les vignettes racontent des débuts d'histoires intenses.

extrait du site : http://galleriejanehuart.free.fr/