Par la fenêtre, mon bien-aimé m'a tendu la main
Et mon coeur a frémi d'amour...
Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé
Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi.
-Que tu es belle, que tu es agréable,
Ô mon amour, au milieu des délices!
Ta taille ressemble au palmier,
Et tes seins à des grappes.
Je me dis : Je monterai sur ce palmier,
J'en saisirai les rameaux!
Que tes seins soient comme les grappes de la vigne,
Le parfum de ton souffle comme celui des pommes!
Et ta bouche comme un vin excellent...
-Qui coule aisément pour mon bien-aimé,
Et glisse sur les lèvres de ceux qui s'endorment!
Je suis à mon bien-aimé,
Et ses désirs se portent vers moi.
Viens, mon bien-aimé, sortons dans les champs,
Passons la nuit dans les villages.
Dès le matin nous irons dans les vignes,
Pour voir si la vigne pousse, si la fleur s'ouvre,
Et si les grenadiers fleurissent.
C'est là que je te couvrirai de caresses.
Oh! que n'es tu mon frère!
Allaité par le sein de ma mère!
Je te rencontrerais dehors,
Je pourrais t'embrasser
Sans que l'on se moque de moi.
Place-moi comme un sceau sur ton coeur,
Comme un sceau sur ton bras
Car l'amour est fort comme la mort.
La passion jalouse est inflexible comme le Séjour des Morts,
Ses flammes sont les flammes de feu,
Un coup de foudre sacré.
Les grandes eaux ne sauraient éteindre l'amour;
Et les fleuves ne le submergeraient pas
KLIMT "L'ESPOIR"
13 mai 2006
Cantique des Cantiques
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